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jeudi 28 février 2013

Le Musée perdu !

Le Musée perdu 


Surnommée « La huitième merveille du monde », La Chambre d’ambre a été offerte en 1716 par le roi de Prusse au tsar de Russie. D’abord installée au palais Catherine, près de Saint-Pétersbourg, elle fut ensuite dérobée par l’armée nazie lors de l’invasion de Leningrad, transportée à Königsberg, avant de disparaître en 1945. Cette disparition constitue l’un des plus grands mystères du monde de l’art. Malgré toutes les recherches des collectionneurs, historiens et chasseurs de trésors, elle n’a en effet jamais été retrouvée.
C’est à cette énigme que va être confrontée Rachel Cutler, juge à Atlanta, lorsque son père, un rescapé de Mauthausen d’origine russe, meurt dans d’étranges circonstances, laissant derrière lui les clés d’un secret qui l’a hanté toute sa vie. Sur les traces des œuvres d’art volées par les nazis, Rachel va mener à travers l’Europe une quête à la fois historique, érudite et périlleuse qui va la conduire à affronter les nombreux mystères de la Chambre d’ambre.
On retrouve dans ce roman de Steve Berry, antérieur à la série des Cotton Malone, tout ce qui fait le succès international de l’auteur, un sens de l’intrigue remarquable, allié à une véritable érudition : de quoi ensorceler le lecteur de la première à la dernière ligne !
















La grande débâcle de la collaboration (1944-1948) !

 La grande débâcle de la collaboration (1944-1948) 


Des dernières exactions de la Milice, de la Gestapo française et des divers groupes collabos aux procès devant la Haute Cour de justice, en passant par les exécutions sommaires à la Libération, Philippe Bourdrel narre avec talent et minutie quelques-unes des pages les plus noires et sanglantes de la France du siècle passé.
Le regard froid de l’historien ne nous épargne rien, sans en rajouter toutefois dans l’indignation. Les faits se suffisent à eux-mêmes. Accablants pour la plupart de ces hommes qui, par idéologie, opportunisme ou intérêt, se sont fourvoyés dans la voie de la collaboration la plus abjecte.
L’auteur n’est pas tendre non plus pour les résistants de la vingt-cinquième heure, car la justice des vainqueurs est rarement la Justice.




Les Comtesses de la Gestapo !

Les Comtesses de la Gestapo 


Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim s en passant par les sous-sols de la rue Lauriston, ce livre brosse une galerie de femmes vénales, exotiques, qui vont vivre sous l'occupation, un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar Russe comme la princesse Tchernitcheff, mannequin et actrice de cinéma, qui devint la protégée du sinistre Lafont, chef de la Gestapo française, et la maîtresse d'officiers allemands influents Grecque comme la princesse Mourousi, lesbienne et morphinomane qui, non contente de doubler les Allemands au marché noir, faisait vider les appartements des juifs pourchassés Espagnole comme la marquise de San Carlos, maîtresse avant guerre du maire de Biarritz, franquiste de la première heure, elle s'acharnait sur les réfugiés républicains qu'elle dénonçait Mais aussi françaises comme Sylviane d'Abrantés ou la comtesse Olinska. La première, maîtresse entre autres de Lafont qui la décrit comme "une chienne et une folle", sera une des grandes courtisanes de l'Occupation. La comtesse Olinska profite de ses trafics d'influence pour tenter de se lancer avec sa petite fille dans le monde du cinéma. Elles vont traverser cette période en reines de toutes les compromissions, portées par la veulerie des hommes en place et les complaisances du système économique instauré par l'occupant. Grâce à l'ouverture récente des archives de justice aux historiens, ce livre dévoile pour la première fois les vies extravagantes de celles qu'on surnomma après guerre, les "comtesses de la Gestapo", fleurs vénéneuses dont l'éclat fut peut-être fugitif mais le parfum assez capiteux pour nous fasciner et nous horrifier -encore aujourd'hui.















Les Cagoulards dans la guerre !

Les Cagoulards dans la guerre 

Plus d'un demi-siècle après les événements, alors que les passions partisanes se sont apaisées, il est enfin possible de poser sur la Cagoule un regard d'historien et d'introduire, au-delà des fantasmes, les nuances qu'exige l'analyse de ce complot fascisant qui hanta trois Républiques.Philippe Bourdrel, qui a déjà consacré à cette société secrète, née sous le Front populaire et dont les ramifications se sont prolongées jusque sous la Ve république, une somme magistrale plusieurs fois rééditée et complétée, éclaire les trajectoires de ces hommes durant le second conflit mondial.De son véritable nom le CSAR (Comité secret d'action révolutionnaire), la Cagoule a été fondée par le polytechnicien Eugène Deloncle à une époque où les démocraties vacillaient en Europe tandis que nombre de dirigeants se tournaient vers l'Italie de Mussolini et l'Espagne de Franco. Après l'échec de leur conjuration puis la débâcle française face aux troupes nazies, les Cagoulards se sont éparpillés, le plus grand nombre ralliant Vichy et la collaboration mais une minorité se mettant, par patriotisme, au service de Londres et de la France libre.